Après plusieurs échecs, j’ai finalement réussi à me débarrasser du cannabis, je vous raconte comment.
Les premiers essais
Si c’est facile pour certaines personnes d’arrêter le cannabis, ça n’est pas aussi facile pour tout le monde. On pense parfois avoir envie d’arrêter alors qu’on n’est absolument pas prêt. J’ai essayé à plusieurs reprises avant de finalement réussir. Lors des rechutes, j’ai souvent culpabilisé, je me sentais coupable, j’avais honte. Mais si on est fumeur depuis un certain temps, c’est lors du premier arrêt que l’on se rend compte de la difficulté de la chose. Combien d’amis fumeurs j’ai entendu dire « j’arrête quand je veux ».

Le sevrage est différent pour chaque personne, même si on retrouve souvent les mêmes symptômes. Pour en savoir plus, visitez la page les symptômes du sevrage. Après mon premier arrêt, c’est surtout le sentiment de dépression qui m’a été difficile. J’avais le sentiment d’être un dépressif et que ce sentiment ne disparaitra pas tant que je ne fume pas. Je m’auto persuadais que j’avais un problème psychologique comme bipolarité, etc. S’ajoute à cela la difficulté à m’endormir avec la fatigue associée. J’essayais de compenser avec l’alcool mais je pense maintenant que ça empirait la situation. Mes tentatives ne duraient pas plus de quelques jours. Avec du recul je comprends maintenant que c’est le cannabis qui nous fait croire que nous sommes dépressifs, c’est seulement après plusieurs semaines voire plusieurs mois que nous revenons dans un état normal.
Je sais maintenant que ce sont ces plusieurs essais qui m’ont permis de préparer l’arrêt définitif. Je me suis servi de ces rechutes pour en apprendre plus sur moi, sur les effets de l’arrêt du joint. Et donc de m’y préparer au mieux.
Ma méthode pour arrêter le joint
Je vais vous expliquer ici comment j’ai réussi à m’en sortir, mais ayez en tête qu’il existe plusieurs méthodes. Ma méthode a fonctionné sur moi, ce n’est pas pour cela qu’elle fonctionnera sur vous.
Important : Avant d’arrêter, les derniers jours, je ne fumais que un joint par jour, le soir pour dormir correctement. J’ai remarqué que si j’arrêtais brutalement, les symptômes du sevrage étaient plus violents.
1. Un bon substitut, le CBD

Pendant un mois, j’ai fumé du CBD. Cela permet de ne pas couper les habitudes prises du jour au lendemain. Vous le savez peut-être mais le pouvoir des habitudes est quelque chose de très puissant. En fumant du CBD (au moins pendant la transition), cela a permis à mon cerveau de s’adapter. Je vous conseille celui-là, le goût est quasi le même que le cannabis : Lien Amazon CBD.
Le second mois, j’ai arrêter le CBD à fumer pour en prendre sous forme d’huile. L’idée était d’arrêter doucement l’habitude de fumer (même si je fumais toujours des cigarettes, pour l’addiction à la nicotine). Voici l’huile que je prenais : Lien Amazon huile CBD. C’est du 40%, le taux maximum, pour avoir l’effet de détente.
2. J’ai listé tous les inconvénients que je trouvais à la prise de cannabis :
- Plus fatigué (sommeil moins réparateur)
- Pas dans mon état normal le lendemain (plus « mou », moins motivé)
- Coûteux (2 000€ /mois)
- Mauvais exemple pour les enfants
- Odeurs + fumée (pour les voisins)
- Perte de mémoire
- Santé (coeur + poumons + cerveau)
- Mauvaise réputation amis/familles
- Je me sens honteux
Lorsque je sens que je vais rechuter, je me force à lire cette liste.
3. Plus de sport
Je me suis mis à la piscine, 30 minutes par semaine le mercredi midi. Et des séances de 30 minutes de sport chaque soir en rentrant du travail. Quelle fierté !
4. Lister des projets que j’ai envie de faire
Créer ce site en fait partie, mais j’ai aussi listé d’autres projets que je n’aurais jamais pu faire en fumant du cannabis. Peut-être que certains ne seront jamais réalisés mais peu importe !
Un projet peut aussi être de se mettre à fond dans une de ses passions. Par exemple, j’aime beaucoup la politique et la géopolitique, je me suis mis à acheter des livres et lire.
5. Des médicaments pour pouvoir dormir correctement lors des premiers jours d’arrêt
Faire du sport m’a aidé à m’endormir plus facilement. Mais j’ai quand même bien apprécié l’aide de l’Euphytose (disponible en pharmacie sans prescription), je précise que ça n’est pas un somnifère qui est, lui, très addictif. Dans le même style, il existe Sédatif PC, la Doxylamine, le Calcibronat.
6. Lire des histoires inspirantes
Les témoignages des personnes dans la même situation que moi sur le site https://www.santeaddictions.fr/ m’a beaucoup aidé.
7. Une addiction à la fois
J’ai continué à fumer quelques cigarettes par jour. Aujourd’hui encore je fume du tabac, j’essaierai d’arrêter la cigarette quand je me sentirai prêt.
Encore une fois, chacun doit trouver sa bonne méthode pour arrêter mais je pense qu’à travers mon histoire, vous pourrez trouver la vôtre. Inspirez vous de ma méthode en l’adaptant à vous. Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à me contacter.